Invisible, inodore et pourtant mortel, le monoxyde de carbone est un véritable tueur silencieux. Quelques minutes d’exposition suffisent à provoquer maux de tête, nausées… puis la mort. Chaque année, il fait des victimes dans des logements mal ventilés ou mal équipés. Ne laissez pas ce danger vous surprendre : protégez-vous avant qu’il ne soit trop tard.
Les principales sources possibles d’une intoxication sont :
Le risque survient surtout quand la combustion se fait sans apport suffisant d’oxygène et dans des lieux mal ventilés.
L’intoxication au monoxyde de carbone se manifeste d’abord par des maux de tête, des nausées, une grande fatigue ou encore une confusion. Les symptômes peuvent apparaître progressivement, ne pas être immédiatement identifiés et toucher plusieurs personnes dans un même lieu. Ils disparaissent souvent dès que l’on sort à l’air libre.
En cas d’intoxication plus importante, l’état de la victime peut s’aggraver jusqu’au coma, voire entraîner la mort. La prise en charge doit être rapide et peut nécessiter une hospitalisation spécialisée.
Aérez immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres.
Arrêtez si possible les appareils à combustion.
Évacuez au plus vite les locaux.
Appelez les secours en composant en composant le 15 (Samu), le 18 (pompiers), le 112 (numéro d’urgence
européen) ou encore le 114 (pour les personnes malentendantes).
Ne réintégrez pas les lieux avant d’avoir reçu l’avis d’un professionnel du chauffage ou des sapeurs-pompiers.
Pour limiter les risques d’intoxication, il est essentiel d’adopter quelques bonnes pratiques.
La prévention repose sur l’entretien, la ventilation, l’usage approprié des appareils et l’installation d’un détecteur.
Prévenir le monoxyde de carbone, c’est simple, mais vital.
Détecteurs, entretien des appareils, vigilance : ces gestes sauvent des vies
